Culture /
Il nous écrit de Moscou
Alexandre S., écrivain et artiste moscovite qui tient à son anonymat, a décidé dès le début de la guerre de rester en Russie. Il y a sa famille, ses souvenirs, toute sa vie. Le climat est de plus en plus pesant. Désertion des appelés, fuite des intellectuels et des opposants, quotidien entravé par les sanctions, la claustrophobie menace. Mais dans ces pages de journal, on lit aussi l’espoir, l’obstination, et le désir fou que l’humanité, les arts et la paix triomphent des armes. Alexandre ne se sent ni responsable ni innocent, seulement vivant.
Marie Céhère
B
Article réservé aux abonnés