#Littérature
Chronique / Du côté de chez Jean
Reconnaissons-le, il nous manque. Je veux parler de Jean d’Ormesson, disparu il y a bientôt deux ans. Bien sûr il y a les romans, Au plaisir de Dieu, Le Vent du soir, La Douane de mer. Et tant d’autres, aimés, relus. Mais d’Ormesson était plus qu’un auteur. Il incarnait une certaine France de toujours, celle que l’on aime. Esprit brillant, solaire, il se rangeait du côté des écrivains du bonheur, sans pour autant nier le tragique de l’existence. Une fête en larmes est le titre de ses livres qui certainement le dépeint le mieux. Et ce n’est pas Jean-Marie Rouart qui me contredira. Lui qui a publié il y a quelques mois, il fallait bien ça, un Dictionnaire amoureux de Jean d’Ormesson. Lire la suite...
Raphaël Aubert, écrivain
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