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Les perdants, les gagnants, les observateurs et les victimes
Après six semaines de guerre, l’exercice est périlleux. Mais il est nécessaire de se faire une image d’ensemble, froidement, sans parti pris. Tentative. D’autant plus difficile que nous sommes submergés d’informations et d’images de toutes provenances, manipulées ou pas, utilisées par chaque camp comme une arme sur le terrain des opinions et des pouvoirs. Jamais un tel conflit n’a été ainsi montré, du haut des satellites et au ras du sol, par les portables et les caméras des envoyés spéciaux. Ce qui ne veut pas dire que l’on en sait plus sur ce qui se passe dans la tête des dirigeants à la manœuvre.
Jacques Pilet