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Lu ailleurs / La pizza dépassée: voici la pinca!


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«Bellevue», le supplément lifestyle de la NZZ nous en apprend de belles. Un nouveau trend culinaire se répand en Suisse alémanique. Une pizza qui change de nom (pinca ou pinza) et surtout qui bouleverse la façon d’en faire la pâte. Que l’on promet plus légère, plus facile à digérer.



Le secret? Un mélange de farine de blé, de riz et de soja, très peu de levure. Mis ensuite au frigo pendant 120 heures. La fermentation se ferait à cette étape et cela permettrait une plus facile digestion. La préparation elle-même, avec toutes adjonctions imaginables, ainsi que la cuisson se font comme les plus banales pizzas. L’aspect est le même.

On appelle cette nouveauté «pinca» à la romaine car la recette aurait été connue par les Romains il y a deux mille ans. Trouvaille marketing de son inventeur, l'entrepreneur romain Corrado Di Marco qui a remarqué il y a une bonne vingtaine d'années que les gens souhaitaient de plus en plus revenir à leurs racines culinaires.

Le magazine donne plusieurs adresses en Suisse alémanique où l’on ne jure plus que par la pinca. Tel le Nordbahnhof à Bâle dont le gérant Martin Anselmann et son équipe se concentrent entièrement sur les pinsas (variation orthographique admise!) et la légèreté de la pâte. «On ne tombe plus dans un coma alimentaire comme après une pizza», explique le chef cuisinier. La carte y compte actuellement douze pinsas aux combinaisons parfois passionnantes dans une fourchette de prix allant de 16 à 23 francs. Mais d’autres établissements fixent des prix un peu plus élevés que pour les pizzas classiques, arguant d’un surcroît de travail.

La nouveauté ne semble pas affoler les pizzerias romandes.

VOS RÉACTIONS SUR LE SUJET

1 Commentaire

@Elizabeth 29.08.2021 | 22h08

«Jamais remarqué que la pâte de la pizza était particulièrement lourde. En tout cas pas celle des vraies pizzas, pâte très fine, à l'italienne quoi. Evidemment, si on appelle pizza ces choses épaisses et compactes qui nous viennent des Etats-Unis, c'est peut-être une autre histoire...»


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