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Gaza et le réveille-matin
«Je ne suis pas levé que la nausée et le vertige me saisissent déjà. Un jour supplémentaire de malheur. Que faire? Je vais verser de l’argent à une organisation humanitaire à Gaza. Je marche dans la rue, mais mes pieds ne quittent pas le sol, englués dans le sang visqueux de la nuit. Que faire, que faire? Maudite soit mon impuissance.»
Bon pour la tête
B
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VOS RÉACTIONS SUR LE SUJET
1 Commentaire
@JeanPaul80 04.05.2018 | 11h28
«En 1968, j'ai commencé à enseigner et en mai, une contestation plutôt bon-enfant s'est installée et la tenue vestimentaire des enseignants est devenue moins stricte, les élèves avaient le droit de prendre la parole et étaient écoutés. Peu à peu les méthodes ont évolué, parfois en mieux, parfois en pire, on a commencé à réorganiser les classes, on a appliqué les théories de Freinet ou de Montessori. On ne peut donc que se féliciter de la modernisation d'une institution bien poussiéreuse. Plus tard, dans les années 70, le "peace and love" avec son concert de cheveux longs (et souvent sales..), ses habits à fleurs, sa musique folk, le cannabis.., les classes sont devenues très agréables, car les élèves étaient mieux disposés dans l'ensemble, car leur relation avec les enseignants devenaient plus "cool" et qu'il pouvaient participer aux décisions les concernant.
Si je dois conclure, je dirais que cette période était l'une des meilleures parmi celles que j'ai connues.»