Vous aimez cet article <3
Média indocile – nouvelle formule

Actuel

Actuel / «Les enfants ne supportaient plus la frustration»


PARTAGER

Ils avaient 20 ans, 22 ans, 30 ans en 68 et aujourd'hui sont interviewés par des jeunes journalistes. Ils nous parlent de la sexualité, de politique, d'éducation, de la société: comment était-ce en 68? Quels changements ont vraiment perduré? Ne reste-t-il qu'une idéalisation des manifestations et mouvements de 68 aujourd'hui? Ils confrontent leur point de vue à la vision anachronique que porte parfois la jeune génération sur Mai 68. Profitez de la série d'interviews sur Mai 68 réalisées et préparées par les journalistes Diana-Alice Ramsauer, Amèle Debey et Joséphine le Maire. Aujourd'hui: Maurice Nanchen.



nanchen from Bon pour la tête on Vimeo.

 

Interview de Maurice Nanchen, à Icogne. 


Précédemment dans Bon pour la tête

«Regards anachroniques Mai 68»: les vidéos

«J'ai eu peur pour ma famille en Mai 68» (1) - Joséphine le Maire et Amèle Debey (vidéo)
«Je garde l'idéal qui nous a fait choisir ce mode de vie» (2)  - Diana-Alice Ramsauer et Amèle Debey (vidéo)


Mai 68: les papiers Bon pour la tête

La genèse de Mai 68 - Yves Tenret
«Vos enfants ne sont plus sous votre autorité» - Patrick Morier-Genoud  

VOS RÉACTIONS SUR LE SUJET

1 Commentaire

@JeanPaul80 04.05.2018 | 11h28

«En 1968, j'ai commencé à enseigner et en mai, une contestation plutôt bon-enfant s'est installée et la tenue vestimentaire des enseignants est devenue moins stricte, les élèves avaient le droit de prendre la parole et étaient écoutés. Peu à peu les méthodes ont évolué, parfois en mieux, parfois en pire, on a commencé à réorganiser les classes, on a appliqué les théories de Freinet ou de Montessori. On ne peut donc que se féliciter de la modernisation d'une institution bien poussiéreuse. Plus tard, dans les années 70, le "peace and love" avec son concert de cheveux longs (et souvent sales..), ses habits à fleurs, sa musique folk, le cannabis.., les classes sont devenues très agréables, car les élèves étaient mieux disposés dans l'ensemble, car leur relation avec les enseignants devenaient plus "cool" et qu'il pouvaient participer aux décisions les concernant.
Si je dois conclure, je dirais que cette période était l'une des meilleures parmi celles que j'ai connues.»


À lire aussi