Lu ailleurs /
«La nouvelle unité du peuple israélien se fonde sur l’addiction à la haine et la soif de sang»
De nombreux Israéliens sont indifférents au sort des Palestiniens, voire se réjouissent de leur destruction. Pourtant, des voix indignées s’élèvent avec courage. Comme celle d’Orit Kamir, ancienne professeure de droit à l’Université hébraïque de Jérusalem et activiste féministe impliquée dans les droits humains, dont nous publions ici l’article paru en hébreu dans le quotidien israélien Haaretz.
Bon pour la tête
B
Article réservé aux abonnés
VOS RÉACTIONS SUR LE SUJET
1 Commentaire
@JeanPaul80 04.05.2018 | 11h28
«En 1968, j'ai commencé à enseigner et en mai, une contestation plutôt bon-enfant s'est installée et la tenue vestimentaire des enseignants est devenue moins stricte, les élèves avaient le droit de prendre la parole et étaient écoutés. Peu à peu les méthodes ont évolué, parfois en mieux, parfois en pire, on a commencé à réorganiser les classes, on a appliqué les théories de Freinet ou de Montessori. On ne peut donc que se féliciter de la modernisation d'une institution bien poussiéreuse. Plus tard, dans les années 70, le "peace and love" avec son concert de cheveux longs (et souvent sales..), ses habits à fleurs, sa musique folk, le cannabis.., les classes sont devenues très agréables, car les élèves étaient mieux disposés dans l'ensemble, car leur relation avec les enseignants devenaient plus "cool" et qu'il pouvaient participer aux décisions les concernant.
Si je dois conclure, je dirais que cette période était l'une des meilleures parmi celles que j'ai connues.»