Culture

Une chanson folle! Une chanson qui provoque chez l’auditeur quelque chose de fascinant… J’écoute le titre de Clara Luciani, «Respire encore», tous les jours depuis que je l’ai découvert, et je ne sais toujours pas mettre les mots sur ce que je vis avec cette chanson. Elle met mon corps en mouvement. Elle me donne les papillons au ventre. Elle emplit mon cœur d’un désir de liberté. Le rythme est totalement disco, tout en préservant la douceur typique des morceaux de Luciani. La mélodie a quelque chose de transcendant. Chorale angélique, qui soutient la voix sensuelle de la chanteuse. «Il faut que ça bouge / Il faut que ça tremble / Il faut que ça transpire encore / Dans le bordel des bars le soir / Débraillés dans le noir / Il faudra réapprendre à boire / Il faudra respirer encore». Des paroles à la fois profondes, poétiques et explosives, avec une mention spéciale pour le «Débraillés dans le noir». A sa prononciation, la chanteuse tourne toute la mélodie vers le ciel. On est en louange, on regarde vers le haut, priant l’existence de nous combler, de nous transpercer le cœur, de nous électriser, pour qu’une vie nouvelle commence, pour qu’on «respire encore», avec Clara, au son du disco. 

Clara Luciani était en lice samedi 20 novembre dernier pour le prix de l’artiste féminine de l’année au NRJ Music Awards. Elle y a interprété «Respire encore».