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Sciences Po Paris et l'université de Nanterre ont organisé un séminaire qui a accueilli une chercheuse du CNRS, Mathilde Cohen. Sa thèse est audacieuse: selon elle, la gastronomie française est raciste.



Elle définit un concept de «blanchité alimentaire» comme outil de «l’identité raciale dominante». Cette gardienne des identités, par ailleurs maître de conférences dans une université du Connecticut aux Etats-Unis, considère que «les habitudes alimentaires sont façonnées par les normes des classes moyennes supérieures blanches.» A preuve, «la nationalité française aurait été accordée en fonction de "performances blanches" dont font partie les habitudes alimentaires.»

Voilà qui nous interpelle. La fondue helvétique ne serait-elle pas raciste elle aussi? On y utilise du fromage que les Asiatiques n’apprécient guère et de l’alcool que des religions d’ailleurs proscrivent. Pour ne pas parler du papet vaudois avec sa saucisse au cochon. La vigilante chercheuse, si elle s’intéresse à nos mœurs culinaires, devra cependant admettre que ces plats ne trouvent pas leur origine dans les cuisines des «classes moyennes supérieures blanches» mais bien au fond des campagnes.


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VOS RÉACTIONS SUR LE SUJET

3 Commentaires

@Capt_Salomo 02.07.2021 | 19h06

«Formons-nous que des idiots dans nos universités ?»


@markefrem 04.07.2021 | 17h39

«Un grand bravo pour le niveau d'utilité de telles "études", financées par de l'argent public je suppose»


@Mycos 24.07.2021 | 13h39

«" Je crois, même en ayant quelques doutes, à l'infinité de l'univers mais surtout à l'infinité de la bêtise humaine" Tels ont été à peu près les mots Albert Einstein. »


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