Culture /
Quand la classe moyenne romande se shoote au polar local
Deux romans récents et un recueil de nouvelles confortent l’encanaillement «limite gore» d’un lectorat petit-bourgeois qui se fait peur avec de l’épouvante acclimatée: Marc Voltenauer en tête, dans «Cendres ardentes», plongeant dans les franges criminelles de l’émigration albanaise au Chablais vaudois; Nicolas Verdan, avec «Cruel», autre imbroglio à péripéties sanglantes sous la lumière lémanique; et Nicolas Feuz, redoublant d’humour noir dans ses nouvelles de «proc» affreux-jojo. Mais que fait la police?
Jean-Louis Kuffer
B
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