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Au milieu des nouvelles habituelles qui déclenchent souvent des commentaires «réflexes», il y en a de plus surprenantes, de plus insolites qui poussent parfois à la réflexion. C’est le cas cette semaine avec ces quelques actualités.

Se masturber, est-ce tromper?

Notre vie sexuelle, comme notre vie intellectuelle, souffre parfois de notre manque d’esprit d’ouverture, de notre tendance à lutter contre l’angoisse en restant enfermés, chez nous ou dans nos idées. C’est ainsi que la masturbation reste un tabou au sein des couples, explique Le Point, précisant: «Aujourd'hui encore, on peut toujours entendre des préjugés de la part de certains partenaires, accusant l'autre de tromperie lorsqu'il ou elle s'adonne à l'onanisme.» Et lorsqu'il ou elle va manger au restaurant, est-ce qu’on l’accuse de ne pas aimer notre cuisine? Cette peur face à la masturbation de l’autre est curieuse car une étude «prouve que les sextoys s'introduisent de plus en plus dans les foyers», révèle Paris Match, et, à mon avis, ils sont souvent introduits dans le cadre de plaisirs plutôt solitaires. Bref, détendons-nous en matière de sexe – c’est une image – et écoutons le footballeur Zlatan Ibrahimović, qui a déclaré, selon Sport.fr: «Celui qui dit que marquer un but est mieux que le sexe a des problèmes», un aphorisme que l’on peut adapter à convenance, tant il est vrai, à mon avis, qu’il n’y a pas grand-chose de mieux que le sexe.

Mauvaise humeur animale

Aujourd’hui, nous considérons, en gros, deux catégories d’animaux – à part nous, bien sûr: les animaux-machines, comme dirait Descartes (le philosophe français, pas le marchand de meubles valaisan), dont nous nous nourrissons sans trop d’états d’âme, et les animaux de compagnie qui ont droit à une affection particulière et parfois ridicule. Et eux, que pensent-ils de nous? Certains semblent faire preuve de mauvaise humeur, voici quelques exemples: «Marseille: Les habitants d’une résidence pris en otage par une harde de sangliers», titre 20 Minutes France. «Malaisie: Des loutres attaquent une joggeuse», annonce le HuffPost. «Grosse frayeur dans une pâtisserie américaine cambriolée par un ours», révèle Le Point, qui semble soulagé par un autre nouvelle: «Inde: Un éléphant mangeur de riz capturé après des années de traque.» N’oublions pas, dans cet inventaire, la souris «passagère clandestine» qui a obligé un avion à se poser en Norvège, comme l’indique La Presse. Il y a même des animaux critiques de cinéma, comme ces insectes qui ont perturbé la première de la série Netflix, Un couple parfait.

Il arrive que l’on commette des maladresses

Certaines personnes sont bien mal récompensées de leurs efforts. Comme ce braqueur de banque romain qui s’est retrouvé enseveli dans le tunnel qu’il creusait pour pénétrer dans une banque: «Les complices de l'infortuné ont été interpellés près d'un magasin vide sous lequel ils creusaient ce tunnel artisanal», annonce Euro News. Il y a aussi, aux Etats-Unis, ce «prof renvoyé après avoir demandé à ses élèves de rédiger leur nécrologie». Selon Le Point, «s'il a décidé de donner ce devoir-là, "ce n'était pas pour les effrayer ou leur faire penser qu'ils allaient mourir, mais pour les aider à comprendre ce qui est important dans leur vie"». Et que penser de cette campagne du ministère de la Santé du Queensland (Australie), qui a pour slogan: «C’est normal de faire caca au travail»? 7sur7précise que «Le ministère rappelle que se retenir d’aller aux toilettes peut avoir de réelles conséquences sur la santé. "Cela peut entraîner un blocage des selles dans le côlon, des hémorroïdes et d’autres problèmes graves. Il est donc préférable de laisser sortir les selles plutôt que de les garder à l’intérieur".» Peut-on dès lors légitimement dire qu’il «est normal de se faire caquer au travail»? Je vous laisse le soin d’en juger.