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Il a tenu en mains une copie de l’œuvre plaquée d’or. Un cadeau du canton de Vaud qui lui a été remis en 1941. Entre amis. Au nom de l’attachement que le «Duce» portait dès 1922 à Lausanne dont l’université lui décerna un doctorat honoris causa en 1937. A l’époque nombreux étaient les Romands à manifester quelque penchant pour le fascisme à l’italienne, vu comme le rempart contre le communisme. Jusqu’au général Henri Guisan qui, jusqu’en 1942, ne cachait pas son admiration pour Mussolini.

Un tuyau pour nos amis de Passé simple… Nous avons découvert un livre signé du «Duce» en fin de parcours, dédié aux Suisses: L’histoire d’une année (le temps du bâton et de la carotte), une chronique de ses déboires entre octobre 1942 et novembre 1943 où il s’en prend surtout aux siens qui se sont retournés contre lui. Un récit plus factuel qu’idéologique, minutieux et difficile d’accès aujourd’hui. Cette traduction française «s’adresse avant tout au public suisse» précise le préfacier, un certain P. Gentizon, qui ajoute: «de 1922 à 1943, les bons rapports entre les deux pays ont découlé principalement de la bienveillance personnelle du Duce à notre égard». L’ouvrage a paru aux mystérieuses éditions «de l’Aigle», à Montreux, sous les presses de l’imprimerie Corbaz… en 1945!