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Culture / Quand la séduction vire au cauchemar


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«Les bons garçons», Pierre Adrian, Editions Equateurs, 267 pages.



Une ambiance, celle de l’Italie des années 1970. Un rythme, celui des chansons de la variété italienne, de Jimmy Fontana à Rino Gaetano. Une fraîcheur, celle du soda glacé, au bistrot avec les copains. Une chaleur, celle de l’été romain de 1975, celle des corps adolescents qui brûlent de désir. En s’inspirant de faits réels, le jeune auteur Pierre Adrian nous présente deux jeunes filles de la classe populaire. Tout en pudeur, il nous laisse lire leurs corps. Lire la rondeur de leurs seins, la douceur de leurs cheveux, la grâce sauvage de leurs visages. Puis il nous présente un groupe de cinq garçons. En vrais bad boys beaux gosses de bonnes familles, ils passent leurs journées entre l’ivresse et la fumette, entre les fêtes et les coucheries. Et voilà que les filles et les garçons se rencontrent. Ils s’apprivoisent et se plaisent. Ils se cherchent et se trouvent. Ils se désirent. Mais lorsque les attentes sont en décalage, alors la séduction vire au cauchemar. Cette séduction raconte Les bons garçons, un thriller politique, poétique et sensuel. «C’était autre chose. Un frôlement lointain. Comme si elle avait espéré cette rencontre en secret tout en souhaitant qu’elle n’arrive jamais.»

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