Lu ailleurs

Le site d’information et de débat L’Impertinent, basé à Lausanne, ne cesse de se développer sous la houlette de la journaliste Amèle Debey. Il aborde des questions géopolitiques, sociales, sanitaires et s’est récemment distingué par un face-à-face avec la direction de l’OMS. Le wokisme, ce n’est guère son terrain. Pourtant, cette semaine, la rédactrice en chef évoque le «débat démesuré» autour des positions de la légendaire auteure de Harry Potter, la Britannique J.K. Rowling. Fin mai elle a annoncé la création du J.K Rowling Women’s Fund, destiné à «offrir un soutien financier juridique à des personnes et des organisations qui luttent pour maintenir les droits des femmes fondés sur le sexe biologique dans le milieu de travail, la vie publique et les espaces féminins protégés». Et voilà qu’elle se fait attaquer vertement par les milieux trans qui s’estiment délaissés et méprisés.

Tempête médiatique bien loin des préoccupations quotidiennes du public… Réponses de l’auteure-star qui se met à digresser sur le changement de sexe. Polémiques à n’en plus finir.

Amèle Debey propose à la fin de son article une «conclusion possible» qui mérite d’être citée: «Les médias parlent autant des trans non pas parce qu’ils s’intéressent sincèrement à leur sort, mais parce que cela sert une stratégie d’image, de distraction et d’alignement idéologique, tout en offrant un contenu hautement émotionnel, polarisant et sans risque pour l’ordre établi.» Bien vu, non?

Lire l'article original