Histoire / La responsabilité de Staline dans les millions de morts soviétiques de la Seconde guerre mondiale
La victoire, en 1945, de l'Armée rouge, avec une guerre qui a fait plus de 27 millions de morts soviétiques, a permis à Staline, s'étant nommé «généralissime», de parader en uniforme blanc et de passer pour un grand chef de guerre aux yeux du monde entier. Miracle de la propagande. La réalité est assez différente.
Après l'arrivée d'Hitler au pouvoir, suite à la ligne politique criminelle imposée par Staline au PC allemand, à qui il était ordonné de combattre prioritairement le Parti social-démocrate alors que les deux partis ouvriers avaient la majorité électorale, les dirigeants militaires soviétiques savent qu'une guerre avec l'Allemagne est probable et ils s'y préparent en élaborant une théorie militaire nouvelle, basés sur leur expérience acquise durant la Guerre civile, et largement en avance sur celles des autres pays. L'Armée rouge créée sous la direction de Trotsky, commissaire à la guerre de 1918 à 1925, a sauvé la Révolution par sa victoire contre les armées blanches et la douzaine de pays capitalistes intervenus dans le conflit. L'expérience accumulée par Trotsky et l'état-major avec Toukhatchevski à sa tête en fait une armée de haut niveau.
Moshe Lewin, un des meilleurs connaisseurs de l'URSS en parle dans son livre Le Siècle soviétique: «Les stratégies qui seraient celles de la Seconde Guerre mondiale avaient été brillamment annoncées par Toukhatchevski. Il avait littéralement 'bombardé' Staline de notes et d'articles sur la nécessité de se préparer à une guerre de haute technologie, où la mobilité des armées devait jouer un rôle sans précédent (pour des percées suivies d'encerclements). Le tout exigeait un nouveau système de commandement et de coordination des forces. De fait, dès le début du conflit, les Allemands ont utilisé cette stratégie contre les troupes soviétiques, avec des succès foudroyants.»
Staline décapite l’armée rouge
Staline, totalement incompétent sur le plan militaire, décide à partir de 1936 de décapiter l'Armée rouge, ceci pour deux raisons: 1) La lutte meurtrière contre le trotskysme battait son plein depuis le début des années 30. L'Etat-major de l'Armée rouge avait été lié étroitement avec Trotsky lors de la Guerre civile, y compris sur le plan théorique puisque les Ecrits militaires de ce dernier, cinq livres avec plus de 2000 pages édités au début des années vingt, servaient de référence en ce qui concernait la stratégie militaire. L'Etat-major était donc pour le suspicieux Staline suspect d'un possible coup d'Etat. 2) Staline envisageait alors la conclusion d'une alliance avec l'Allemagne, en opposition totale avec ce que préconisait l'Etat-major de l'Armée rouge. Le livre de l'historien Jean-Jacques Marie La collaboration Staline-Hitler démontre que, très tôt après l'arrivée de ce dernier au pouvoir, Staline agissait en coulisse pour préparer une future collaboration qui a abouti en 1939 au Pacte germano-soviétique. Pacte qui, outre les partages territoriaux, était très important pour l'Allemagne, soumise alors au blocus franco-anglais, pour obtenir des marchandises, du blé, du pétrole et surtout les métaux, indispensables comme le titane, pour son industrie d'armement et décisifs pour lancer sa guerre en Europe de l'Ouest. Puis contre l'URSS...
Le comble de l'aveuglement politique a été relevé, après l'ouverture des archives soviétiques à partir de 1991, par l'historien G.P.Rozanov et cité dans le livre de Jean-Jacques Marie. En avril 1939 (le Pacte sera signé en août), Staline déclare à l'ambassadeur soviétique Khintchouk: «Nos deux Etats doivent reconnaître comme un fait incontestable que nous sommes destinés à vivre longtemps ensemble et à partir de là dans nos actes. Indépendamment de la différence de vision du monde de nos deux pays, ces intérêts communs les lient entre eux et ce lien a un caractère durable.»
A Moscou en 1965 est édité à 50'000 exemplaire sitôt épuisés le livre de l'historien Alexandre Nekricht L'Armée rouge assassinée, qui détaille le massacre par Staline, entre 1936 et 1941, de la presque totalité de son commandement militaire en détaillant ce qui avait préalablement été abordé par Khrouchtchev en 1956. Ce livre, rapidement épuisé, après avoir été salué, a été ensuite attaqué par des membres de l'Institut du marxisme-léninisme, vraisemblablement soutenus en haut lieu. Alexandre Nekricht est alors exclu du Parti et finalement condamné à cesser toute activité intellectuelle.
En ce qui concerne l'Armée rouge, Alexandre Nekricht écrit: «Dans les années trente, la science militaire soviétique était à l'avant-garde. C'est en 1932 que, pour la première fois dans le monde, furent formés les corps d'armée mécanisés, tandis qu'en 1934-1935, les unités blindées et mécanisées étaient réunies dans une arme spéciale. C'était une décision audacieuse et révolutionnaire, basée sur une conception juste du rôle de ces armes dans la guerre future. Malheureusement, en 1939, on a tiré des conclusions erronées de l'expérience de la guerre d'Espagne, et on jugea inutile de conserver les grandes unités blindées: les corps mécanisés furent dissous.»
Attitude insouciante et mépris des faits
Dans son rapport «secret» au XXème Congrès du PCUS en 1956, Khrouchtchev, après avoir parlé de Staline et de son refus d'envisager l'attaque allemande, poursuit: «Quelles ont été les conséquences de cette attitude insouciante, de ce mépris des faits évidents? Le résultat a été que, dès les premières heures et les premiers jours, l'ennemi a détruit dans nos régions frontalières une partie énorme de notre aviation, de notre artillerie et autres équipements militaires. Il a anéanti un grand nombre de nos cadres miliaires et désorganisé la direction des troupes. Nous n'étions pas dès lors en état de barrer la route à l'ennemi qui s'est enfoncé à l'intérieur du pays. Des conséquences très graves, surtout dans les premiers jours de la guerre, ont résulté du massacre, entre 1937 et 1941, de nombreux chefs militaires et instructeurs politiques victimes de la méfiance de Staline et d'accusations calomnieuses. Tout au long de ces années, la répression avait décimé plusieurs couches de cadres militaires, à commencer littéralement par les commandants de compagnie et de bataillon jusqu'aux plus hautes sphères militaire. Ainsi les cadres du commandement qui avaient acquis une certaine expérience de la conduite des opérations militaires en Espagne et en Extrême-Orient ont presque tous étés liquidés.»
La confiance imbécile de Staline en Hitler
En 1969, le général Piotr Grigorenko, dissident défenseurs des droits humains et des Tatars de Crimée, peuple déporté en Sibérie en 1944, interné deux fois en asile psychiatrique, prend la défense d'Alexandre Nekricht dans le livre Staline et la deuxième guerre mondiale, plus complet et plus accusateur. Quelques extraits de ce livre permettent de mieux comprendre la situation générale autour du 22 juin 1941, date de l'attaque allemande contre l'URSS: «Staline, tétanisé par l'attaque du 22 juin, attend une dizaine de jours pour enfin s'adresser à la population le 3 juillet avec des arguments surréalistes: 'Les troupes allemandes avaient été entièrement mobilisées et se trouvaient prêtes, n'attendant que le signal de l'offensive, alors qu'il fallait encore mobiliser les troupes soviétiques et les amener aux frontières.' Il précise ensuite: 'L'Allemagne fasciste a violé perfidement et inopinément le pacte de non-agression.'»
Staline a une confiance imbécile en Hitler et en la non-agression, malgré les très nombreux faits et avertissements qui annonçaient la date du déclenchement de la guerre, par les réseaux d'espionnage de l'URSS avec Richard Sorge au Japon ou Alexandre Rado en Suisse, par Churchill ainsi que par des soldats de la Wehrmacht anciens communistes, qui désertent vers les lignes de l'Armée rouge le soir précédent, l'informant que l'attaque aurait lieu le lendemain à cinq heures. Information transmise directement à Staline, lequel donne l'ordre de fusiller immédiatement ces soldats allemands comme provocateurs. Tout cela a eu des conséquences dramatiques tant sur les plans humains que matériel et territoriaux, les troupes soviétiques n'ayant pas l'ordre de riposter, puis recevant de Staline l'ordre de porter la guerre en territoire allemand, alors que deux millions de soldats étaient alors encerclés et faits prisonniers.
«A l'aube du 22 juin les trois flottes aériennes allemandes franchirent en même temps les frontières de l'Union Soviétique et pilonnèrent tous les aérodromes dans les régions frontalières de l'Ouest. Etant donné notre absence totale de préparation, ce bombardement-surprise nous fit subir des pertes terribles en matériel. La majeure partie de nos avions fut détruite au sol; et les dommages très graves causés aux aérodromes entravèrent sérieusement l'action des avions qui échappèrent à la catastrophe. (…) Ainsi au cours des quatre ou cinq premiers jours de la guerre nous perdîmes 90% de notre aviation, qui ne put ainsi apporter aucune aide à nos troupes qui en avaient pourtant le plus grand besoin.»
Les conséquences de l’épuration des cadres
Concernant l'Armée rouge avant sa décapitation, Grigorenko précise: «Aux dires de tous les spécialistes militaires étrangers, l'Armée rouge constituait alors par son équipement technique l'armée la plus avancée du monde. A cet égard elle ne cédait même pas à la Wehrmacht fasciste.»
Le 22 juin cette armée, presque égale en nombre de divisions, avait 4 fois plus de tanks et 2,6 fois plus d'avions. Supérieure aussi en en qui concerne l'artillerie et les mortiers.
«En 1941 notre théorie militaire ne reposait plus sur les principes élaborés chez nous à la fin des années vingt et au début des années trente. Notre armée avait abandonné ces idées nouvelles afin de liquider les conséquences de la 'nocivité' de Toukhatchevski, Ouborevitch, Iakir et autre.' Cette épine dorsale fut brisée brutalement. Et l'on ne se contenta pas de liquider les hommes qui la constituaient. On anéantit aussi l'œuvre à laquelle ils avaient consacré toutes leurs forces et leur extraordinaire talent.»
Le résultat: «L'armée avait été presqu'entièrement épurée de ses cadres qualifiés soumis à toutes les formes de la répression, et ces cadres avaient laissé la place, dans la majorité des cas, à des nouveaux venus peu qualifiés et ignorants des choses de la guerre et souvent parfaitement incapables. L'autorité du corps des officiers en souffrit, la psychose de la lutte contre les 'ennemis du peuple' la mina plus encore et la discipline déclina. La majorité écrasante du nouveau cadre de commandement n'avait pas la moindre idée du caractère de la guerre moderne et n'était donc nullement prêt à y faire face. Il ne comprenait même pas toute l'ampleur de la menace d'une agression inattendue et ne pouvait donc concevoir les mesures à prendre pour s'y opposer.»
Dans les années 30, une ligne de défense avait été construite sur la frontière de la Baltique à la Mer noire. Avec son accord de 1939 avec Hitler, le dépeçage de la Pologne permit à Staline de repousser la frontière vers l'ouest de quelques centaines de kilomètres.
«Les secteurs fortifiés le long de la vielle frontière furent alors non seulement désarmés mais même démantelés: on confia une partie de leur matériel aux silos des kolkhozes et des sovkhoses et l'on fit tout simplement sauter le reste à la dynamite. Le haut-commandement entreprit la construction d'une nouvelle ligne de fortifications le long de la nouvelle frontière, mais afin, manifestement, de ne pas susciter le mécontentement des hitlériens, les travaux se menèrent si lentement que rien n'était prêt à la veille de la guerre.
» A l'aube du 22 juin les trois flottes aériennes allemandes franchirent en même temps les frontières de l'Union Soviétique et pilonnèrent tous les aérodromes dans les régions frontalières de l'Ouest. Etant donné notre absence totale de préparation, ce bombardement-surprise nous fit subir des pertes terribles en matériel. La majeure partie de nos avions fut détruite au sol; et les dommages très graves causés aux aérodromes entravèrent sérieusement l'action des avions qui échappèrent à la catastrophe.
» Ainsi au cours des quatre ou cinq premiers jours de la guerre nous perdîmes 90% de notre aviation, qui ne put ainsi apporter aucune aide à nos troupes qui en avaient pourtant le plus grand besoin. Notre peuple a payé cher l'abandon de ses meilleurs cadres, de ses meilleurs fils entre les griffes sanglantes des maîtres bourreaux de Staline et de Beria. La 'purge' monstrueuse orchestrée par Staline qui ravagea à tous les échelons, tous les domaines de l'état de la société fut la cause essentielle des pertes colossales et sans précédent de la guerre, qui ont frappé chaque famille soviétique. Ces pertes auraient été infiniment plus légères si le corps des officiers de 1937 avait alors commandé notre armée. Elles auraient peut-être été absolument nulles, car Hitler aurait sans doute hésité à croiser le fer avec la pléiade éblouissante de nos grands capitaines, fameux dans le monde entier.»
«Il avait oublié un détail: l’ennemi…»
En 1980, le général Piotr Grigorenko publie ses Mémoires, un pavé de 780 pages. Il raconte en particulier comment, pendant les purges de la fin de années trente, les officiers et les spécialistes militaires tombaient comme des mouches autour de lui, épargné miraculeusement. Et comment des futurs 'héros' de la guerre contre l'Allemagne devenus maréchaux comme Timochenko ou Bagramian faisaient partie de la couche remplaçante tout en ayant des compétences très inférieures par rapport aux disparus. Sur Timochenko, en 1940 «Ce 'grand' stratège, avec la bénédiction du 'plus grand génie militaire de tous les temps et de tous les pays', le camarade Staline, décida d'écraser la Finlande en deux temps trois mouvements. Mais il avait oublié un détail: l'ennemi…» Les troupes russes furent exterminées par quelques petits détachements de tireurs d'élite à skis habillés de blanc. Bilan 'officiel' 350 pertes soviétiques alors qu'elles se montèrent à plus de 120'000 morts et 260'000 blessés et prisonniers, alors que les pertes finlandaises étaient de 26'000 morts et 43'000 blessés et prisonniers. Tout cela pour occuper un territoire vite perdu lors de l'encerclement de Leningrad. Comme l'avait affirmé Staline: «L'homme, le bien le plus précieux»...
Désorganisation de la production d’armement
Dans leur livre de 900 pages Barbarossa consacré uniquement à la première année de la guerre contre l'Allemagne, Jean Lopez et Lasha Otkhmezuri précisent: «Les arrestations d'ingénieurs et de directeurs d'usines, de cadres des administrations centrales et régionales, leur remplacement par des personnes sous-qualifié désorganisent la production d'armements comme ils désorganisent toute l'économie. Rukhimovitch, patron de l'industrie de Défense est incarcéré en octobre 1937; son successeur Mikhail Kaganovitch, frère du ministre des transports, subit le même sort en 1939, avant de se suicider. Innokenti Khalepski, l'organisateur de l'armée blindée, Kazimir Lovin, créateur de la plus grande usine de chars au monde à Tcheliabinsk, Andrei Firsov, constructeur du blindé rapide BT et ingénieur en chef de l'usine de locomotive de Kharkov, Nikplai Tseits, le père des chars lourds, sont fusillés ou meurent en prison.
» La recherche de pointe n'est pas épargnée. Les bureaux d'études et les lignes de production d'aviation, d'artillerie réactive, de matériel radio, les laboratoires de mécanique, d'optique et de chimie sont décapités. Après-guerre, Joukov avouera que l'armée avait été non seulement décapitée, mais aussi dépravée et démoralisée. La discipline était en chute libre, l'absentéisme et la désertion avaient beaucoup augmenté.»
«L’Etat soviétique n’était pas socialiste»
Moshe Lewin, né à Vilnius en 1921, est l'un des meilleurs historiens de l'URSS, qu'il a connue en s'y réfugiant in extremis lors de l'attaque allemande. Il y travailla comme kolkhozien, mineur, fondeur et enfin officier de l'Armée rouge participant au défilé de la Victoire sur la Place rouge en 1945. Toutes ces activités lui ont permis de connaître en profondeur ce pays.
Sa conception de l'Histoire est basée sur «le doute méthodique qui est une façon d'établir des preuves, de vérifier les faits, de poser des questions - les bonnes -, d'éviter de prendre les apparences pour des réalités et les faux-semblants pour ce qui est fondamental.»
Ayant eu connaissance de l'URSS profonde, cette méthode lui permet de définir la nature de ce pays, dénaturé par la contre-révolution stalinienne, dans son livre Les sentiers du passé:
«Le caractère socialiste, ou en tout cas émancipateur, de la Révolution d'Octobre ne fait aucun doute. Par contre, peut-on parler d'un Etat soviétique socialiste? Il est difficile de soutenir une telle thèse. Le fait qu'il se soit désigné lui-même comme 'socialiste' avec un parti 'communiste' n'a pas d'autre pertinence que celle des slogans et des affiches officielles. Le socialisme est une forme de démocratie qui dépasse toutes les formes qui peuvent exister dans le monde capitaliste.
» Ces proclamations étaient indispensables pour légitimer le système devant son propre peuple et devant l'opinion internationale.
» Rien ne sert de se lamenter. L'Etat soviétique réclame une étude historique sérieuse. Une chose est claire en tout cas, il n'était pas socialiste. En revanche, ceux qui ont fait Octobre étaient, eux, des socialistes, et les idées auxquelles ils croyaient et qu'ils ont mis en pratique restent aujourd'hui aussi vitales qu'elles l'étaient alors, lorsqu'ils s'engagèrent, au beau milieu des craquements d'un pays et d'une nation en voie de décomposition, et refirent de la Russie un acteur de l'histoire.»
Moshe Lewin termine son chapitre consacré à l'attaque allemande du 22 juin 1941 dans son livre Le Siècle soviétique par ces mots: «Personne, bien entendu, ne pouvait demander à Staline pourquoi il avait tué les plus brillants généraux. Qui était le traitre? Quoi qu'il en soit, avec des Toukhatchevski, Blücher, Egorov, la tragédie du 22 juin 1941 aurait certainement été évitée.»
On peut donc affirmer, avec peu de risque de se tromper, que Staline est non seulement responsable des millions de morts et déportés par ses «purges», mais en plus responsables des 27 millions de morts durant la seconde guerre mondiale, sans compter les rescapés atteints physiquement ou les soviétiques ex-prisonniers passés des geôles allemandes aux camps sibériens.
La victoire finale de 1945 est due essentiellement au courage et à l'abnégation du peuple soviétique en dépit des multiples trahisons et crimes de Staline.
Livres cités
Moshe Lewin, Le Siècle soviétique, Editions Fayart/Le Monde diplomatique, 2003
Moshe Lewin, Les sentiers du passé, Syllepse, 2015
Alexandre Nekricht, L'Armée rouge assassinée, Grasset, 1968
Jean-Jacques Marie, Le rapport Khouchtchev, Seuil, 2015
Jean-Jacques Marie, La collaboration Hitler-Staline, Tallandier, 2023
Piotr Grigorenko, Staline et la deuxième guerre mondiale, L'Herne, 1969
Piotr Grigorenko, Mémoires, Presses de la Renaissance, 1980
Jean Lopez et Lasha Otkhmezuri, Barbarossa, Passés Composés, 2019
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1 Commentaire
@simone 13.06.2025 | 15h15
«Le rappel des faits est nettement utile en histoire. Merci.»