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Bande dessinée

Bande dessinée / Valentina et la sorcière Baba Yaga


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«Valentina, l’intégrale, (1971 / 1972)», Guido Crepax, Editions Dargaud, 224 pages.



Il s’agit du quatrième tome, sur les douze prévus, de l’intégrale en couleurs de Valentina, l’héroïne créée par Guido Crepax. Au début des années 1970, «commencée presque comme un jeu, comme une expérience, la création de bandes dessinées prend progressivement le dessus sur toutes les autres activités jusqu’alors menées en parallèle par le dessinateur (les couvertures de disques et de livres, les illustrations pour les journaux, les campagnes publicitaires, les dessins pour la télévision et le théâtre, les jeux, etc.)», est-il expliqué dans le très intéressant dossier qui accompagne ce volume. Un dossier dans lequel est également indiqué qu’entre 1971 et 1972, les aventures érotico-oniriques de la belle Milanaise aux jambes interminables et aux sous-vêtements d’un érotisme chic et petit-bourgeois se déroulent dans cinq histoires où elle est aux prises avec la sorcière Baba Yaga. Ce pourrait être cauchemardesque – certains dessins sont effrayants – mais ça ne l’est pas tout à fait par la grâce de la sensualité de Valentina. Y a-t-il quelque chose de rassurant dans le désir sexuel? Pour cette série d’aventures, Crepax puise comme toujours son inspiration d’abord dans le monde qui l’entoure, dominé par le capitalisme, ensuite dans des légendes antiques, des mythes et dans la psychanalyse. Un film, Baba Yaga, sera tourné en 1973 par Corrado Farina, avec l’aide de Guido Crepax. Valentina y est interprétée par Isabelle De Funès, la fille de Louis.


Le film 

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