Débat / Dites-nous ce que vous en pensez!
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Notre petite entreprise se nourrit de votre fidélité et aussi de vos opinions exprimées en commentaires. Dites-nous en plus! Nous vous suggérons un thème de réflexion: comment la Suisse doit-elle réagir à la provocation de Donald Trump et ses droits de douane? Plus généralement face aux Etats-Unis d’aujourd’hui? Envoyez-nous quelques lignes. Elles ne manqueront pas de stimuler nos diverses approches du sujet. Nous récompenserons les contributions les plus marquantes par une invitation à un repas avec l’un ou l’une d’entre nous.
Quelques pistes…
- Faut-il tenter d’amadouer l’administration Trump en promettant des investissements massifs aux USA? Ou riposter par des hausses de taxes ciblées? En nous alignant peu ou prou sur les contre-mesures de l’UE?
- Jusqu’à ce jour, comment considérez-vous la politique menée par le Conseil fédéral à cet égard?
- Le capital de l’AVS, notre épargne vieillesse, est placée aux Etats-Unis. Au vu des soubresauts économiques dans ce pays, de la dévalorisation du dollar, serait-il opportun de le rapatrier?
- Faudrait-il renoncer à l’achat de 30 chasseurs-bombardiers FA-35? En considérant à la fois les nombreux reproches faits à cet avion et l’impact politique qu’aurait une telle décision. Comme pourrait en avoir la préférence donnée à un appareil européen.
Nous attendons vos réflexions. Merci!
L’équipe de BPLT
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VOS RÉACTIONS SUR LE SUJET
2 Commentaires
@Philippe37 18.04.2025 | 21h36
«- même brutal, le démantèlement de l'ordre mondial né de la 2ème guerre mondiale me paraît une bonne chose.
- y-a-t-il une politique du CF ? Les organes politiques en Suisse, comme ailleurs en Europe ne sont-ils par hors-jeu, dépassés ?
- Confier cet argent au Crédit suisse, euh UBS par exemple ? Difficile à dire. Oui,le dollar va retrouver sa juste place dans le monde. N'oublions pas que nous avançons à grand pas vers ce monde multipolaire.
- Quelle bonne idée... mais alors renoncer tout-à-fait. Déjà que personne ne veut de ces avions en Suisse, à part les pilotes !
Martine Keller, Genève
»
@Foenix 19.04.2025 | 11h50
«La chute du mur de Berlin c'est l'effondrement d'une des deux puissances mondiales d'alors. A être seule et vouloir le rester, l'hégémonie de celle qui reste est à l'agonie. Entre les deux, l'Europe est tiraillée et menace de s'effondrer face à l'un comme à l'autre. Les vautours sont là, à l'affût ! Ne pas vouloir le voir est voué à l'échec.
Les récentes politiques trumpistes pourraient et devraient avoir pour conséquence un sursaut salutaire de la communauté internationale à commencer par revitaliser l'OMC pour obtenir des sanctions adéquates à ceux qui imposent unilatéralement des droits de douanes exorbitants. Ensuite, il est à souhaiter que la gangrène qui ronge l'ensemble des Nations Unies puisse être traitée afin d'en faire un lieu de débat pluriel constructif.
Mais il faudra probablement passer par l'émergence de nouveaux blocs. Le G7 est en perdition. Le G20 et les BRICS ont le vent en poupe. Si on voit comment la Chine tente actuellement de fédérer les pays d'Asie pour répondre en front commun aux provocations de Trump, un bloc régional plus fort pourrait émerger. L'Amérique latine avance doucement mais pourrait se réveiller aussi. L'Afrique ferait bien d'accélérer dans cette direction.
Des institutions telles que la Banque mondiale sous influence principalement des USA ou le FMI ou la BERD sous influence principalement européenne ne tiennent que parce qu'elle fournissent de l'argent bon marché y compris aux puissances montantes que sont la Chine et l'Inde. Mais ces institutions sont bientôt à bout de souffle à force d'élargir leurs capacités de financement par des moyens toujours plus questionnables en termes de gestion des risques financiers et face aux demandes toujours croissantes des bénéficiaires et dont l'appétit pour les dettes semble sans bornes. A qui la faute quand le rendement en terme de développement n'est pas un critère premier ?
Alors amadouer Trump ? Il ne restera pas éternellement. Il faut espérer que l'interprétation de la constitution ne lui permettra pas de briguer un troisième mandat. Mon avis : Les américains l'ont voulu. Ils l'ont. Ils voient. Ils corrigeront le tir. Reste à espérer l'émergence de candidats susceptible de générer un sursaut d'unité nationale et qu'il n'y ai pas une autre guerre cataclysmique entre temps. Pour le moment : attendre que la tempête passe. L'économie suisse a su résister dans le passé au franc fort et gagner en productivité. Elle va aussi profiter de la fuite des cerveaux américains.
La politique de la Suisse dans ce contexte me semble juste au niveau commercial : travailler avec tout le monde (des accords commerciaux équitables avec tous et le dialogue).
Les avions de combat : pour quoi faire ? pour en faire quoi ? Hélicoptères et drones utilisables seraient peut-être plus adéquats pour surveiller les frontières.
Armer ou ré-armer la Suisse : Pour encourager la gabegie que l'on peut observer, sans stratégie ni contrôle ? Plutôt cultiver la neutralité. Malheureusement notre Conseiller / Conseil fédéral ne fait rien dans ce sens. Si un investissement paraît essentiel ce serait dans la cybersécurité. Et là aussi on n'est pas des champions !
Le capital de l'AVS ? Il est important certes mais pas de quoi être totalement dépendant des marchés boursier américains. Tout bon gestionnaire de portefeuille vous dira que la diversification est un élément capital. Par ailleurs, investir dans l'économie nationale doit toujours être une priorité de l'argent public.»