Culture / Solidarité féminine et cadavres masculins
«L’amitié est un cadeau à se faire», William Boyle, Editions Gallmeister, 427 pages.
Juin 2006, Rena Ruggiero est la veuve d’un mafioso de Brooklyn. Elle ne s’est jamais vraiment intéressée à ce que faisait son mari, est plutôt conventionnelle et prude. Aussi réagit-elle avec vigueur aux avances sexuelles de son voisin octogénaire, lequel se retrouve sur sa moquette, une flaque de sang s’élargissant sous sa tête. Rena panique, vole la voiture du voisin et part se réfugier dans le Bronx, chez sa fille avec laquelle elle est en froid. Las!, sa fille refuse de lui parler et même de la laisser parler avec sa petite-fille, Lucia. Rena trouve alors refuge chez une voisine, Wolfstein, une ancienne actrice porno qui vit aujourd’hui de ses rentes après avoir arnaqué de vieux messieurs. Bien sûr, tout se complique avec l’arrivée d’un mafioso qui vient de voler un million de dollars à des collègues, et avec celle d’un pigeon jadis plumé par Wolfstein et qui a retrouvé sa trace. Wolfstein, Rena et Lucia doivent s’enfuir après un épisode plutôt sanglant, elles vont se cacher chez Mo, une bonne amie de Wolfstein. Les quatre femmes ne font pas dans la dentelle, même si leurs caractères ne vont pas forcément bien ensemble. Rena, on l’a dit, est plutôt conformiste, Lucia est une adolescente un peu vénale, tandis que Wollfstein et Mo sont joyeusement amorales et pochetronnes. Le cocktail est explosif, les hommes qui s’attaquent aux quatre femmes vont s’en rendre compte.
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