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Culture / La saga héroïque d’un braqueur de banques


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«Handsome Harry», James Carlos Blake, Editions Gallmeister, 336 pages.



Il s’agit d’une histoire inspirée de faits réels. Le Handsome Harry dont il est question est Harry Pierpont, né le 13 octobre 1902 en Indiana et mort sur la chaise électrique le 17 octobre 1934 en Ohio. En 1921, le directeur de la première prison dans laquelle il fut enfermé, après un séjour en maison de correction, le décrit comme «aussi sauvage qu’un lièvre de mars». En avril 1925, après quelques attaques de banques à la tête de son gang, il est enfermé dans un pénitencier. Il essaie plusieurs fois de s’évader, n’hésite pas à se battre avec les gardiens, est envoyé fréquemment au cachot, à l’isolement, et ses codétenus le respectent pour sa capacité à résister aux conditions les plus dures, à la faim et aux coups. C’est dans cette prison qu’il rencontre le fameux John Dillinger. Le récit de James Carlos Blake est romancé mais bien documenté, écrit à la première personne, comme si le bandit racontait lui-même sa vie aventureuse. Un bandit qui apparaît héroïque au lecteur, comme il l’était à l’époque pour les petites gens d’une Amérique profonde ravagée par la crise économique. «Les pires salopards sont-ils ceux qui travaillent dans les banques ou bien ceux qui les braquent?» Handsome Harry, lui, avait choisi son camp et c’est en cela que son histoire est fascinante.     

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