Culture / La vie qui pourrait être si… Si quoi?
«Ma vie merveilleuse», Łukasz Grzegorzek, Netflix, 1h39.
Jo a une cinquantaine d’années, elle est professeure d’anglais dans un lycée dont le directeur est son mari. A la maison, elle gère tout. Dans l’appartement vivent Jo et son époux, leur fils aîné, sa femme et leur jeune enfant, leur fils cadet, ainsi que la mère de Jo, atteinte d’Alzheimer. C’est bruyant, chaotique, sans intimité. Heureusement pour elle, l’héroïne de Ma vie merveilleuse (Moje wspaniale zycie Aka, en polonais) dispose de l’ancien appartement de ses parents. Elle y donne des cours de rattrapage à ceux de ses élèves qui en ont besoin, y fume de la marijuna en écoutant de la musique et s’y livre à de riantes galipettes avec son amant. Cette vie secrète l’épanouit mais la culpabilise sans doute aussi: elle est un peu hypocondriaque. Et voilà qu'un maître chanteur s'en mêle. Ce très bon film polonais ne fait la morale ni à ses personnages ni aux spectateurs. Il ne dit pas ce qui devrait être, se contente de montrer comment agit cette femme, visiblement tiraillée entre la vie qui est la sienne et celle qui pourrait être si… Si quoi? Jo est interprétée par la tout à fait formidable Agata Buzek.
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