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Culture / De noires prémonitions


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«Quarantaine», «Cadavres chinois à Houston» et «Jeux mortels à Pékin», Peter May, Le Rouergue/ Babel noir.



Mondialement connu des amateurs de «noir» pour ses séries chinoises et écossaises, notamment, Peter May avait écrit, en 2005, un roman assez terrifiant, évoquant le confinement de la ville de Londres sous l’effet d’une pandémie grippale, et qui resta dans les tiroirs de l’auteur au motif que ses éditeurs estimaient son histoire invraisemblable. Or, en 2020, Quarantaine parut en Grande-Bretagne, et ce fut un tabac! Avec le même flair, dans Cadavres chinois à Houston, le romancier a situé, dans les milieux mafieux de la ville texane, une enquête de son fameux flic chinois Li Yan confronté à la contamination criminelle d’un groupe de migrants illégaux par un virus menaçant l’ensemble des States; et c’est le même Li, avec sa compagne Margaret, légiste de haut vol et personnage de roman très sexy, qu’on retrouve dans Jeux mortels à Pékin, où de multiples morts suspectes d’athlètes chinois de premier plan plombent soudain les olympiades… Affabulations opportunistes que tout ça? Bien mieux: reflets noirs, fondés sur une documentation très solide, d’une réalité qui s’est avérée avant, pendant ou après ces variations captivantes sur des thèmes au (dé)goût du jour…

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