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Lu ailleurs

Lu ailleurs / L’avertissement du président de l’EPFL

Bon pour la tête

16 octobre 2018

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Martin Vetterli publie dans la NZZ un article qui sonne comme un sérieux avertissement. Si la Suisse s’isole des réseaux scientifiques européens, ce sera dévastateur.



Le président de l’EPFL compare les systèmes universitaires en Suisse et aux Etats-Unis. Outre-Atlantique, grâce au «Tenure-Track-System», les chercheurs et jeunes diplômés peuvent avancer beaucoup plus tôt dans leur carrière. Vetterli lui-même y était professeur à 29 ans, alors qu’ici, il faut plutôt attendre la cinquantaine. 

L’enseignement scientifique et technologique en Suisse est de haut niveau. Mais il pourrait être menacé en cas d’isolement. Après l’initiative sur les étrangers de 2014, notre pays a été exclu de certains programmes. Si cette exclusion dure, ce serait dévastateur pour la recherche. «Nous perdrions vite de nombreux et bons chercheurs et nous aurions de la peine à attirer de nouveaux talents.» Un accord avec l’UE est donc plus que souhaitable.


Lire l'article en allemand sur le site de la NZZ.

VOS RÉACTIONS SUR LE SUJET

1 Commentaire

@Ancetre 01.11.2018 | 09h06

«Ce n'est pas seulement pour la recherche mais pour tout le pays que ce sera catastrophique. Ce n'est pas la première fois que notre aveuglement nationaliste pourrait mener à un désastre. Dans les années septante l'horlogerie suisse traitait l'apparition des montres à quarz avec dédain et suffisance. Résultat, une diminution de 50% du personnel horloger et des années de galère. Petit pays au centre de l'Europe nous ne pouvons nous comporter comme D.Trump même si c'est le rêve de l'UDC»


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