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Le «Figaro» nous apprend que «lorsqu’il est question de se déplacer collectivement les gorilles ne sont pas soumis au choix du mâle dominant». Où aller pour trouver de quoi manger, pour éviter un danger? De nombreux animaux sociaux se posent la question.



Une étude de Shelly Masi, primatologue au Musée national d’histoire naturelle de Paris, a tendu l’oreille. Son équipe a écouté et analysé les grognements de plusieurs groupes de gorilles. Plus ou moins longs, plus ou moins sonores. Ils expriment l’autorité des dominants et dominantes, acceptée ou pas, «Notamment à la fin des grandes pauses, vers 12 ou 13 heures…» Vote des grognons? «Reste que si tout monde a son mot à dire sur le choix de partir ou pas, les dos argentés, les mâles, et les femelles les plus dominantes ont plus de chances d’emporter l’adhésion générale sur la direction du mouvement… Les individus se remettent à la meilleure connaissance de l’habitat des dominants qui sont souvent les plus âgés.» Ces divers types d’expression auraient leur signification propre, sur la décision, sur la direction à prendre. Mais les chercheurs ont encore beaucoup à faire pour comprendre ces comportements «démocratiques».

Propos de circonstances?


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