Culture

Vingt après, Les Hommes et les femmes paru chez le même éditeur, ce nouvel ouvrage, Les Gens retrace l’essentiel de la carrière du dessinateur Muzo. Ce best off réuni 150 dessins, 20 ans de publication, d’illustrations pour des articles parus dans des journaux, dont Libération, Le Monde ou Que Choisir?. Cela fait 50 ans que Muzo dessine. Lors de sa première publication, un dessin dans le programme du théâtre de l’Odéon, il avait 10 ans. Il sort son premier journal à 13 ans. Sa marque, son style? Un humour pince sans rire, grinçant, une ironie jamais en défaut, allant à l’essentiel, montrant les côtés absurdes des rapports sociaux. Une radiographie des classes moyennes, de leur vie de couple, de leurs séances chez le psy, de leur vie au travail et dans les grandes surfaces. De la cruauté dans la tradition de Georg Grosz, de Max Beckmann, des dessinateurs du New Yorker, Topor, Maurice Henry, Steinberg ou Ungerer. Le dessin de presse dans toute sa splendeur, sa noirceur, inventif sans ostentation, au service du propos et du trait d’esprit.