Analyse /
Selon les woke, les woke n’existent pas. Spoiler alerte: ils existent!
Vous en avez sûrement déjà entendu parler, de ces personnes – souvent jeunes, mais pas que – qui militent contre le «racisme systémique», la «culture du viol» ou encore le «pouvoir de l’Homme blanc occidental hétérosexuel». Arf, vous dites-vous peut-être, c’est un phénomène risible. Et vous avez raison. En revanche, considérer cette nouvelle tendance comme insignifiante relèverait de l’erreur. Les «woke» – appelons-les par leur nom – ont réussi à imposer leurs vues dans des institutions clés comme les universités ou les médias. Mais aussi dans les entreprises et jusque dans l’arène politique. Un récent rapport de Fondapol, très fouillé, dépeint les conséquences du wokisme sur nos sociétés. Aux Etats-Unis, bien sûr, mais aussi en Europe. Qui sont-ils, d’où vient leur idéologie, en quoi est-elle farfelue et même dangereuse et quels sont les événements en Suisse romande qui peuvent y être rattachés? Analyse.
Jonas Follonier