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Culture / Pom, pom, pom, pom...

Patrick Morier-Genoud

10 septembre 2021

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«Ludwig et Beethoven», Mikaël Ross, Editions Dargaud, 196 pages.



«On devrait ne pas entendre les autres nous dire ce qu’on doit faire. Mais plutôt le dire soi-même. Oui, voilà! Soi-même donner le ton!» Le jeune Ludwig van Beethoven a sept ans, il vit pauvrement à Bonn avec ses deux frères, sa mère et son père qui petit à petit sombre dans l’alcoolisme. C’est déjà un virtuose du piano. Les dessins de Mikaël Ross sont sans concession et créent une atmosphère en accord avec ce que l’on imagine de l’époque. C’est plutôt sombre, sale, dangereux, mais la musique fait comme des tourbillons de couleurs. Le pauvre Ludwig a des coliques et ses oreilles commencent à lui faire des misères. Il rencontre Mozart à Vienne, puis Haydn qui le prend sous son aile protectrice. Il vit de premiers émois amoureux et sexuels difficiles. Le récit s’arrête lorsque débute véritablement la carrière de Beethoven. «La lumière… La musique… Mes oreilles! Une musique magique, venue d’un autre monde. Elle était trop forte pour moi. Je ne pouvais plus l’écouter. Et pourtant je ne veux pas qu’elle s’arrête.»         

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