Média indocile – nouvelle formule

Culture

Culture / Passé Simple, une belle aventure éditoriale


PARTAGER

«Marguerite Burnat-Provins, une créatrice hors-norme», Passé Simple no 95, 46 pages.



Parfois j’hésite: je vous en ai déjà souvent parlé, j’ai peur de lasser. Mais à chaque nouvelle édition du magazine Passé Simple je trouve quelque chose d’intéressant. Et puis, lorsque je croise Christine Mercier battant les allées d’un salon du livre ou d’une manifestation culturelle les bras chargés de magazines pour convaincre de nouveaux abonnés, je suis admiratif. Admiratif de l’énergie et de la passion qu’elle et Justin Favrod mettent à faire vivre cette expérience éditoriale unique en son genre en Suisse romande. Alors je vous en parle une fois encore, et ce ne sera pas la dernière. Dans l’édition de juin de Passé Simple, vous trouverez un beau dossier sur une femme artiste, Marguerite Burnat-Provin, «une femme libre et rebelle». Un dossier fort intéressant aussi: La tentation du catholicisme dans les lettres romandes, où l’on apprend que des écrivains comme Ramuz étaient attirés par la culture catholique, sans doute pas par excès de progressisme. Il y a aussi bien sûr un éclairage sur le plébiscite du 23 juin 1974 qui verra la création du canton du Jura. Sans oublier la balade historique à faire – cette fois au Mollendruz «sur la trace de communautés préhistoriques», la recette de cuisine – les biscuits au nillon, et le fait divers du passé raconté par Corinne Jaquet: le double meurtre commis à Cugy (VD) en 1876 par le dénommé Samuel Gringet. Gringet veut faire accuser des ouvriers italiens mais finira par avouer, «affirmant que la mort n’est que le résultat d’une rixe à trois qui aurait eu lieu dans son lit» et se disant «très alcoolisé au moment des faits et ne pas se souvenir des détails». «De naissance pourtant honorable, l’homme a lentement glissé vers une existence alcoolisée et libertine». 

VOS RÉACTIONS SUR LE SUJET

0 Commentaire