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Tel est le titre de l’éditorial de «L’Agefi» qui révèle une panne de l’après-Covid. Les hôteliers-restaurateurs qui ont reçu l’aide de la Confédération à travers les banques pendant la pandémie peinent à la rembourser. Moins de 40% ont pu le faire. Nombre d’entre eux ont dû mettre la clé sous la porte. Et d’autres faillites sont en vue.



L’explication? Les affaires ont repris mollement, les habitudes de la clientèle ont changé, le coût de l’énergie a grimpé, comme tant d’autres prix. Les grandes enseignes s’en tirent, mais les modestes pintes, les petits hôtels n’arrivent plus à dégager des profits suffisants pour payer cette dette. A cela s’ajoute le manque de personnel qui contraint parfois à restreindre les heures de service et les jours ouvrables, d’où une baisse des revenus.

Pour ce qui est de l’ensemble de l’économie, le tableau est moins sombre mais peu réjouissant. Sur les 16,9 milliards accordés, il reste encore des crédits en cours à hauteur de presque 7 milliards. En mars 2023 le taux d’intérêt initial a été relevé par le Conseil fédéral. Une proposition de renoncer à cette hausse a été rejetée au Conseil national par 95 contre 93 voix. Il a été question de prolonger le délai prévu pour le remboursement mais ni le gouvernement ni le Parlement ne paraissent disposés à des assouplissements.

«Dans ce contexte, écrit l’Agefi, on pourrait attendre des forces politiques, d’habitude si promptes à clamer leur amour des PME, une attitude plus volontariste, afin d’éviter que l’aide acceptée dans l’urgence se transforme en arrêt de mort pour les entreprises en difficulté.»


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VOS RÉACTIONS SUR LE SUJET

2 Commentaires

@Baïka 21.05.2024 | 21h52

«C'est vraiment une honte ce qui se passe dans ce pays en ce moment. On préfère que les PME mettent la clé sous le paillasson et que de nombreux emplois soient perdus alors qu'avec juste un peu de bonne volonté et de compréhension de la part de nos élus ce sombre tableau aurait pu être évité.»


@Chan clear 26.05.2024 | 17h06

«Il est vrai que au centre ville de Lausanne par exemple, les boutiques, restaurant , salons de thé ferment il y a des grands vides dans les vitrines que ce soit Rue de Bourg ou Petit chêne. C’est triste uen ville sans commerce . On espère qu’il n’y aura pas que des pharmacies, des compagnies d’assurances et de téléphonie dans ces emplacements qu’il ont pignon sur rue ..»


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