Culture / Le roman de Robert Maxwell
John Preston, «Fall: The Mystery of Robert Maxwell», Penguin Books, 352 pages.
Il est né Jan Hoch, en 1923, dans une communauté juive de Tchécoslovaquie. Sa vie est un roman. Au point que John Preston se demande si les épisodes les plus hauts en couleur, sa marche jusqu’à Budapest pour rejoindre la Résistance par exemple, les galeries de portraits qui peuplent ce récit initiatique, ne sortent pas directement de l’imagination de celui qui, sous le nom de Robert Maxwell, est devenu un magnat de la presse multimilliardaire, flambeur et incontournable, au Royaume-Uni. Ce rival de Rupert Murdoch est ranimé par le sens du détail de Preston, le soin apporté aux citations et aux illustrations. En plus de 300 pages, cette biographie se lit comme un roman et donne une profondeur romanesque, voire historique, à celui qui, en novembre 1991, est retrouvé mort après avoir (accidentellement?) chuté du pont de son yacht. Le nom de Maxwell est désormais plus notoirement connu par le personnage de Ghislaine, sa fille, protagoniste de la très sale et scandaleuse affaire Epstein. Le roman, noir cette fois, continue.
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