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Culture

Culture / Une rencontre entre Dracula et les nazis


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«Le graal du diable», Eric Giacometti et Jacques Ravenne, Editions JC Lattès, 450 pages.



Il s’agit du sixième tome de la saga du Soleil noir mais il n’est pas besoin d’avoir lu les cinq premiers pour comprendre de quoi il s’agit et goûter à l’habileté technique des auteurs. Voilà un thriller qui tient ses promesses et à peine l’a-t-on commencé que l’on devient curieux de découvrir les péripéties des personnages principaux. Le récit est double: il y a d’abord celui qui concerne le prince Vlad, dit Dracul, en hiver 1448, puis celui qui met en scène deux personnages du Cycle, Tristan Marcas et Laure d’Estillac, en été 1944. Le prince Vlad n’est autre que l’empaleur des Carpates, aussi surnommé Draculea − le fils du diable en roumain – et qui inspira le célèbre personnage littéraire et cinématographique. Quant à Tristan Marcas et Laure d’Estillac, ils se trouvent en pleine fin de la Seconde Guerre mondiale, à la recherche d’un Graal plus lié au diable qu’au Christ. Le prince Vlad est tout à la fois cruel et courageux, Tristan Marcas est courageux et amoureux, Laure d’Estillac est courageuse mais donneuse de leçons. Les auteurs ont fait un bon travail de recherches qui donne au livre de solides fondations historiques. Il y a pas mal de morts, souvent dans des conditions épouvantables, ainsi qu’une bonne louche d’ésotérisme. La sauce, au sang, prend.

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