Média indocile – nouvelle formule

Culture

Culture / Un amusant délire pornographique

Patrick Morier-Genoud

17 février 2023

PARTAGER

«Vulva Vulgaris», Amina Bouajila et Nine Antico, Editions Le Monte-en-l’air, 136 pages.



«Mouiller son doigt ne sert pas uniquement à savoir d’où vient le vent.» Et de mouille, il est beaucoup question dans ce 34eme volume de l’indécente collection BD-Cul. A2B est une jeune fille qui se la joue dévergondée, fesses et tétons à l’air, mais ne l’est finalement pas tant que ça. Elle dissimule à ses meilleures amies un secret bien embarrassant: elle ne regarde pas de films pornos car elle trouve que le sexe, c’est sale. Ses bourgeois de parents sont eux aussi embarrassants: le père couche avec la femme de ménage et la mère avec le jardinier. Lorsque les deux employés de maison s’enfuient ensemble après avoir vidé les comptes en banque de leurs patrons, A2B doit se mettre à faire elle-même le ménage. Comme elle n’a aucune idée de comment procéder, elle regarde des tutos et découvre que ça l’excite, la fait mouiller. Elle découvre surtout que sa cyprine est un formidable détergent qui fait briller toute la maison. Elle vend alors sa Magicyp sur internet et renfloue les finances familiales. Je ne vais pas tout vous raconter, mais lorsque la femme de ménage et le jardinier reviennent, ruinés, chez les parents d’A2B, plutôt que de reprendre leurs duos infidèles, les quatre coquins baisent tous ensemble tandis que la jeune femme se met au yoga et à la méditation.     

VOS RÉACTIONS SUR LE SUJET

0 Commentaire