Culture

Dans une Suède contemporaine cohabitent utilement humains et «hubots», robots à apparence et comportement quasi-humains. Employés comme aides à domicile, comme ouvriers ou, mais ce n’est pas tout à fait légal, comme partenaires sexuels, les hubots ont un regard de poupée et des gestes saccadés, et il est fréquent que leurs propriétaires s’attachent à eux comme à de réels humains. Certains ont même, grâce à un programme informatique dédié, de presque authentiques sentiments et pensées. Le plus inquiétant et prévisible à la fois finit par arriver: des «hubots sauvages» se rebellent et veulent se libérer de leur condition d’objets. Lorsqu’un double meurtre (d’humains) est commis, le groupe de hubots sauvages est le principal suspect. S’ensuivent une série de péripéties, de tentatives d’émancipation, d’alliances inattendues et parfois amoureuses entre humains et hubots, tandis qu’une partie des humains fait toujours front contre le délitement des frontières entre hommes et machines qu’entraîne la multiplication des hubots. S’agit-il d’une guerre des mondes ou d’une lutte des classes post-moderne? Les deux, et en sus, un avertissement divertissant sur la confusion des genres.