Culture

En 2016, Matthieu Bonhomme publiait L’homme qui tua Lucky Luke, une BD qui reçut quelques prix et fut généralement bien accueillie par la critique et par le public. Un album plutôt sombre, en adéquation avec le titre. «J’ai détruit la légende! J’ai tué Lucky Luke!», se réjouissait un personnage après un duel au découpage cinématographique. Mais non, le héros créé en 1946 par Morris n’était pas mort. Aujourd’hui, Matthieu Bonhomme nous présente la suite de ses aventures dans Wanted Lucky Luke. Un dessin efficace, un découpage toujours aussi référencé cinématographiquement et un personnage irrémédiablement attaché à son cheval malgré la présence de trois jeunes cowgirls ne rêvant que de l’embrasser. De nombreux personnages des aventures «officielles» sont présents dans l’histoire; à la fin, les méchants perdent et le cowboy solitaire s’en va vers le soleil couchant en chantant. Ceux qui ont aimé Lucky Luke à 10 ans au point de continuer de le faire à 40 ans et plus seront ravis. Les autres se diront qu’ils ont bien fait de passer à autre chose.