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Culture / Enfance et adolescence de Valentina, son arrivée en France


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«Valentina, l’intégrale, (1968 / 1971)», Guido Crepax, Editions Dargaud, 224 pages.



Voici le troisième tome, sur les douze prévus, de l’intégrale de Valentina, l’héroïne de papier de Guido Crepax, en couleurs. Un troisième tome qui concerne les années 1968 à 1971, et donc la découverte par le public francophone des aventures érotico-oniriques de la belle Milanaise aux jambes interminables et aux sous-vêtements d’un érotisme chic et petit-bourgeois. C’est en 1970 que Wolinski, dans un bar à Milan, un verre de grappa à la main, conclut une transaction amusante: le journal français Charlie autorise son inspirateur italien Linus à publier les histoires de la Paulette de Pichard en échange du droit de publier Valentina en France. Ce troisième volume contient les histoires Marianne à la campagne, L’intrépide Valentina de papier, Filippo et Valentina, L’enfant de Valentina, Le jeu de Filipo et Valentina, Manuscrit retrouvé dans un landau et L’intrépide Valentina. On y découvre l’enfance de Valentina, née pendant la Seconde Guerre mondiale, son adolescence – elle fera un peu d’anorexie – et la construction de sa personnalité. Tout ça bien sûr à la mode Crepax qui, à l’époque «est considéré comme un auteur "à la frontière", difficile à étiqueter, et, parmi ses multiples activités, on observe de nombreuses "contaminations" entre arts et domaines de travail différents. Par exemple entre bande dessinée et littérature», explique son fils Antonio dans le dossier qui se trouve à la fin du volume. La question qui se pose maintenant est: va-t-on se lasser, au fil des publications de cette intégrale, de voir Valentina s’habiller et se déshabiller, et être soumise aux drôles d’obsessions de son créateur?

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