A vif / Gestion du Covid: Cassis enfonce le clou
Il y a parfois des phrases prononcées à la télévision, ignorées en Romandie et dont même la Suisse alémanique ne parle pas. Cependant, dans certains cas, il s'agit de déclarations qui peuvent faire basculer des projets ou des actes, des opinions ou des décisions. Et c'est pourquoi on n'en parle pas. Le tollé serait trop grand.
Tous les vendredis soir sur la SRF1, l’émission Arena, l’équivalent d’Infrarouge sur la RTS, propose un débat politique sur un thème d'actualité. Le 7 janvier, lors de la première émission de la nouvelle année, le modérateur Sandro Brotz s’est vanté d'une table ronde de haut niveau. Effectivement, notre nouveau président de la Confédération. M. Cassis était invité et avec lui tous les présidents des partis politiques: Marco Chiesa (UDC), Cédric Vermuth, (co-président du PS), Thierry Burkart, (PLR), Gerhard Pfister, (Le Centre), Balthasar Glättli, (Les Verts) et Jürg Grossen, (Les Verts’Lib). Une merveilleuse équipe de débatteurs pour évoquer deux sujets préoccupants: l’UE et le Covid.
Pour faire court en ce qui concerne l'UE, ces messieurs ne se sont livrés ni à une gymnastique du cerveau ni à une mise en perspective sincère de la situation. Comme des coqs en pâte, ils ont défendu les éléments de langage superficiels de leurs partis et Cassis s'est vu acculé dans son coin, où il ne pouvait pas dire grand-chose. Le fait est que sur la question de l'UE, il n'y a ni plan B ni direction politique et que le peuple comme le monde économique doivent attendre patiemment. Les politiques sont dans une impasse: ils ont peur d'un nouveau «non» si une nouvelle votation sur l'UE a lieu. Cela réduirait énormément la marge de manœuvre des entreprises suisses et des grandes universités. Personne n'ose penser aux conséquences.
C’est dans la partie consacrée à la crise du Covid, que les propos susceptibles de provoquer un tollé, et que nous devrions analyser en profondeur, ont été prononcés.
Dans la rediffusion (disponible ici), à 37 minutes et 22 secondes, on peut entendre Brotz s'adresser à Cassis: «Des patients dans les hôpitaux, même s’ils ont été admis pour autre chose, sont appelés patients Covid car testés positifs. Vous n'avez pas vraiment de vue d'ensemble.» A quoi le président de la Confédération répond: «C'est normal. Quelqu'un qui meurt dans un accident de voiture et qui est testé positif est compté comme un décès Covid. Cela dépend de la définition. Des définitions ont été établies dans le monde entier, et elles doivent s'appliquer partout.» Précision apportée par la suite: c'est l'OMS qui a établi cette classification.
Choquante affirmation. Depuis deux ans, on nous bassine donc avec les chiffres des patients hospitalisés et des décès liés au Covid. «Ne pas surcharger les hôpitaux» était le crédo unanime de tous les partis politiques. On nous l’a répété, puis on nous a enfermés, on nous a enjoints à mettre le masque, à se faire vacciner. Et maintenant, nous apprenons par notre président de la Confédération, médecin de profession, que l'OMS compte arbitrairement tous les patients hospitalisés et décédés en étant positifs, même si la cause des admissions et des décès n’a rien à voir, comme des patients Covid et des morts du Covid.
Faire gonfler les chiffres pour créer une ambiance de pandémie meurtrière (la plus meurtrière depuis des décennies), de peur paralysante qui empêche toute réflexion rationnelle, provoquer l’exclusion de tout débat, le rabâchement des consignes et des mêmes messages, dénigrer les avis opposés, diviser le peuple et mettre la pression aux citoyens pour qu’ils se fassent vacciner... Il faudrait reconnaître que l’OMS a fait preuve, si tout cela est réfléchi, d’une stratégie diabolique.
Si cette affirmation de M. Cassis est vraie et que les statistiques hospitalières sont truquées, c’est non seulement un scandale monstrueux, mais cela donnera raison à toutes celles et ceux qui méprisent le monde médical, car aucun médecin, aucune infirmière, aucun scientifique, aucun modélisateur, aucun journaliste médical ne devrait approuver une telle façon de faire. La confiance dans les autorités sanitaires serait dès lors terriblement ébranlée.
Ce qu'il faut désormais, c'est donc une enquête propre et exhaustive sur la manière dont les hôpitaux ont recensé les patients Covid.
VOS RÉACTIONS SUR LE SUJET
18 Commentaires
@XG 21.01.2022 | 08h00
«Bonjour madame Dohr et merci pour cet article éclairant. Au fil du temps, je suis de plus en plus convaincue qu'il y a eu volonté délibérée des médias traditionnels, soumis aux politiciens, à certains hauts fonctionnaires de l'OFSP et à l'industrie pharmaceutique d'affoler la population afin de faciliter l'acceptation de mesures liberticides, comme le passe sanitaire, la vaccination contrainte et forcée ou la longue fermeture des lieux culturels. Sans parler de la stigmatisation honteuse d'une minorité qui a eu une once de bon sens, et sans être forcément contre tous les vaccins a osé émettre quelques questions et interrogations. Alors oui, une enquête indépendante sur le rôle du lobby médical dans cette histoire est indispensable, mais aussi sur le rôle de l'OMS, organisation notoirement corrompue et sclérosée. Une enquête aussi sur les liens des politiciens et certains hauts fonctionnaires en Suisse et ailleurs avec l'industrie pharmaceutique afin de savoir si et éventuellement combien ils ont touché pour nous imposer un vaccin qui ne fonctionne qu'à moitié, qui n'a pas été proprement testé et dont les effets à long terme sont encore à découvrir. Oui, c'est indispensable, mais je doute que cela voit le jour un jour, vu l'aveuglement de la majorité qui a plébiscité la loi CoVid en novembre dernier.»
@Christode 21.01.2022 | 08h28
«Merci de cette réflexion.
Il y a deux choses que je trouve absolument invraisemblable dans toute cette affaire, et notamment en ce qui concerne le point que vous soulignez. C'est premièrement que le Conseil fédéral ne se rende pas compte à quel point il se décrédibilise - voire se ridiculise -, et deuxièmement que le peuple suisse (mais c'est le même scenario qui se produit un peu partout), dans sa majorité, ne se rende pas compte que nous ne pouvons avoir aucune confiance dans ceux qui nous gouvernent, après tant de mensonges et de coercition auxquels nous avons été confrontés. »
@j3hdy 21.01.2022 | 09h32
«il y a beaucoup de témoignages du personnel hospitalier de tous les pays qui confirment que les ordres sont de compter toutes les personnes décédées avec le covid comme étant mortes du covid. Peu importe si c'était un cancer ou comme dans cet exemple un accident de voiture. Il y a même des histoires surnaturelles où la famille du trépassé doit se battre pour faire rectifier la cause de la mort. Il y a de plus la polémique des hôpitaux qui gagnent de meilleurs subsides lorsqu'un cas est déclaré covid. D'après certaines études les morts réels du covid seraient 5% des chiffres qu'on arrête pas de nous balancer pour créer cette soit-disant pandémie. Toute cette folie est le plus gros scandale que l'humanité ait connu. Sans compter tous les morts intubés à tort, les traitements qui fonctionnent interdits par l'OMS et donc les gouvernements. La lettre que les médecins suisses ont reçu leur interdisant d'utiliser l'ivermectine sous peine de sanctions est juste hallucinante. Gravissime. Une crime contre l'humanité.»
@Miscellénia 21.01.2022 | 09h54
«Oui cette manipulation des chiffres a été une constante pendant la gestion de la crise du CovidDe même dans les statistiques des soins intensifs: si environ 20 % des lits étaient occupés par des non-vaccinés et non-guéris, qui sont les autres?
Des fumeurs ou/et consommateurs d' alcool ou de drogues qui refusent de diminuer leur consommation, des personnes en surpoids, des fous de la vitesse, des vaccinés qui ne contrôlent pas l'état de leurs anticorps au moyen de la sérologie. Stop à l'acharnement contre une minorité!»
@Loicguelat 21.01.2022 | 10h17
«Votre article fait écho à un autre paru il y a peu comparant le comptage des cas covid déclarés par les hopitaux et ceux déclarés par le conseil fédéral.
Mon épouse étant infirmière dans un grand hopital bernois m'expliquait cette manière de compter les cas covid en avril 2020 déjà. Près de deux ans après, les choses n'ont guère changé!»
@Roger R. 21.01.2022 | 11h00
«Merci pour votre article qui nous rappelle
ces dérives de chiffrage et, par delà, de communication.
Le plus étonnant dans cette affaire, c’est cette prédominance moutonière au sain de la population d’acceptation du phénomène
dit « covidistes ». Et ces derniers agissent
finalement en toute impunité, et au grand jour. »
@Sai_333 21.01.2022 | 14h34
«@j3hdy Qu'avez vous comme preuve ? Personnellement je n'ai reçu aucune lettre m'interdisant de prescrire l'ivermectine.
@BPLT, si vous étiez vraiment ce que vous prétendez être, c'est à dire des journalistes, vous iriez vous même faire une enquête avant de soufflez sur les braises de la méfiance et de la désinformation. Ayez ne serait-ce qu'un seul cas de mort qui est avec certitude liée à autre chose que le COVID et considéré comme mort du COVID et ensuite publiez votre article. »
@carcé 21.01.2022 | 22h18
«Aucun secret ne peut le rester et la façon de comptabiliser beaucoup de patients décédés dans les hôpitaux cavalièrement sous "morts du Covid" est connu depuis longtemps par les initiés. Et c'est - et de loin - pas le seul "mensonge par les statistiques" par lequel nos responsables ont augmenté leur pression sur la population afin qu'elle se vaccine. La façon maladroite et mensongère de nos responsables de la santé public de communiquer sur la lutte contre le Covid a crée le complotisme. Si l'OFSP, nos scientifiques et les pouvoirs publics s'en plaignent aujourd'hui, ils en sont en grande partie responsables. Comment encore avoir confiance en nos gouvernants?»
@lelij 22.01.2022 | 07h50
«@Sai_333 - Donc pour résumer, si j'ai bien compris votre intervention:
1) selon vous, ces fameuses lettres qui reflètent la position officielle des autorités de santé en Suisse n'existent pas "car vous n'en avez jamais reçu".
2) le président de la confédération explique comment se passe le comptage officiel, vous contestez que c'est comme ça et vous dites que BPLT doit fournir des preuves.
Ne seriez-vous pas un peu complotiste? »
@Bubblemaker22 22.01.2022 | 10h35
«@Sai_333 Donc pour vous BPLT devrait vérifier la parole de notre président médecin qui confirme clairement que toutes les personnes hospitalisées et morte avec le Covid sont comptabilisées comme hospitalisées ou décédées ac cause du Covid. Toujours étonnant de voir que certains ne donnent du crédit qu’à ce qui confirme leur point de vue… Pour ma part je dirais que quelqu’un qui admet un fait contre ses propres intérêts est très crédible quelque soit sa position!»
@Qovadis 23.01.2022 | 17h56
«Ah, les statistiques ! On ne croit qu'à celles qu'on a élaboré soi-même, c'est bien connu. Une idée serait que l'OFSP demande un coup de main à l'Office Fédéral de la Statistique pour obtenir des statistiques, disons, plus neutres. Une autre idée serait de publier aussi le nombre de personnes guéries, pas seulement les nouveaux cas, les hospitalisations et les décès dus au Covid-19.
Autres statistiques que j'aimerais bien voir dans les médias avant la votation du 13 février : l'évolution au fil de ces dernières années du nombre de lecteurs de quelques grands journaux par tranches d'âge. Pas seulement la baisse de la publicité.
»
@vladm 24.01.2022 | 11h45
«La phrase de notre médecin et président de la Confédération interpelle, c'est vrai !
Mais si ce sont les normes de l'OMS, il est normal de les appliquer - on pourra faire des propositions d'en changer, mais c'est une autre discussion.
Par contre, utiliser ce fait pour remettre en cause les mesures de lutte contre la pandémie et pitoyable.
Il est tout à fait possible que 1 ou 2 personnes "positives" soient mortes dans un accident de voiture (moins de 300/ an en suisse), mais de là à mettre en doute les chiffres de mortalité du COVID en Suisse (plus de 10'000) et 3 millions dans le monde. La surmortalité est bien réelle, n'en déplaise aux vaccino-sceptiques et autre complotistes. Les chiffres de surmortalité sont clairs : https://www.bfs.admin.ch/bfs/fr/home/statistiques/sante/etat-sante/mortalite-causes-deces.html.
Il faut admettre qu'un malade positif avec un cancer ne doit ni être compte à double (cancer + CoviD), mais peut-être que son état s'est empiré à cause de la somme des pathologies.
Si l'article pose des questions intéressantes, les conclusions font fi de toute déontologie journalistique (l’OMS a fait preuve,...d’une stratégie diabolique)
Ce qui est vraiment diabolique est la désinformation et accessoirement que la sortie de crise ne se fera que si la majorité de la population accepte deux variantes :
- soit je me fais vacciner et tout le monde pourra retrouver une vie normale,
- soit je ne me fais pas vacciner et accepter le risque de tomber malade - mais je suis conséquent et ne vais pas exiger une place en hôpital aux soins intensifs.
Le personnel de santé est déjà débordé, démotivé et sur les nerfs par la charge de travail considérable depuis deux ans. Ils sont nombreux à être tombés malades, même plus d'une fois, à force de soigner des personnes contaminées et sont bravement retournés au boulot pour continuer leur soutien, même à ceux qui ne sont pas conséquents.»
@Ancetre 24.01.2022 | 16h43
«Merci pour cet article. Agé de 86 ans j'ai vécu beaucoup de pandémies, mais jamais l'une d'entre elles avait été pareillement instrumentalisée. Si vraiment l'OMS a édicté les règles évoquées dans votre article, il faut se demander pour qui cette institution roule. Sont-ce des investisseurs trouvant que les résultats des pharma ne sont pas assez élevés? Des politiciens ayant décidé de saper les fondements de l'économie capitaliste? Des adeptes d'une secte visant à faire revenir l'humanité au stade où elle se trouvait il y a plusieurs centaines d'années ? Et le fait que de plusieurs côtés on évoque un retour à la normale est-il vraiment le fait du variant Omicron, ou la conséquence d'informations confidentielles démontrant que cette épidémie a été montée en épingle dans des buts non avouables ? Comme proposé, une enquête sur la façon de compter les patients Covid et surtout sur les commanditaires de cette campagne d'intox est absolument nécessaire. Bizarrement, jusqu'à maintenant, je n'ai pas lu beaucoup d'articles dans la presse d'investigation traitant de ce sujet. Pourquoi ? C'est aussi une question qui devrait interpellé les grands journaux de ce monde. A moins qu'ils ne soient également partie prenante dans cette démolition en règle du fonctionnement actuel de l'humanité!!»
@Pinto 26.01.2022 | 20h05
«En cherchant les directives de l’OMS concernant la classification des causes de décès Covid-19, on trouve ce document: https://www.who.int/classifications/icd/Guidelines_Cause_of_Death_COVID-19.pdf
En pp. 7 et 12 l’exemple d’un accident de voiture est présenté pour clarifier que dans ce cas il ne s’agit PAS d’un décès Covid-19 (marqué en gras et en rouge NOT COVID-19 DEATH). Le Dr Cassis sait-il lire?
»
@Pinto 26.01.2022 | 20h10
«Les journalistes devraient vérifier de plus près les propos du président de la confédération…»
@freinet 29.01.2022 | 17h17
«Le ministre Alain Berset dans une conférence de Presse du 28 janvier, a pu affirmer à propos des levées éventuelles des mesures sanitaires, que si une telle crise devait se reproduire, « nous agirons de la même façon comme toujours, puisque c’est pensé comme ça ! ». Je suis perplexe face à cette déclaration. Encore une fois, pas de nuances, pas de démarche réflexive. Tout donc a été pensé parfaitement, dans le meilleur des mondes. Il faut un peu d’humilité pour essayer justement, tel est mon hypothèse, agir dans une dynamique de progression, avec tact et intelligence, avec nuance et recul. On doit pouvoir questionner toute action, car on peut toujours s’améliorer, on peut toujours mieux écouter autrui. On doit pouvoir s’arrêter pour penser son action et analyser ce qui a été fait. C’est une forme d’intelligence pour toute forme de gouvernance, à part dans un système qui tendrait vers trop d’autoritarisme. Chacun a fait ce qu’il a pu, mais cela n’empêche pas de se laisser éclairer par la lumière des faits et de la critique constructive.
Oui il faut une commission d’enquête et même plus : il serait nécessaire de faire un travail de fond, une analyse objective des stratégies adoptées par les décideurs et des phénomènes sociaux et économiques. Sans jugement. Mais avoir un éclairage factuel sur cette crise psychosociale, spirituelle et politique. Comprendre pour tendre toujours vers un bien ou un mieux, un geste essentiel, nécessaire pour développer notre intelligence collective. Oui il serait fondamental d’avoir une commission interdisciplinaire, libre, sans conflit d’intérêts, et qui puisse proposer une réflexion collective et apporter des réponses. Car je pense, mais c’est encore une hypothèse, que de nombreuses questions restent ouvertes, et ce serait un manque de sagesse que de refouler celles-ci :
- Quel a été le rôle des médias suisse dans cette crise ?
- Y a-t-il eu un phénomène de clivage dans la population et si oui pourquoi ?
- Y a-t-il eu un phénomène de bouc émissaire, et si oui pourquoi ?
- Y a-t-il eu une lecture disproportionnée de la réalité et si oui pourquoi ?
- Etc.
Un peu de lumière sur cette crise pour (c’est toujours mon hypothèse) améliorer le climat social et les prises de décisions est nécessaire ! Car une grande partie de la population semble avoir perdu confiance aux institutions aux médias et s’est sentie méprisée dans son appel à la raison. Un processus qui avait déjà commencé bien avant la COVID. Non, il ne faut pas refaire la même chose « car ça aurait été pensé comme ça ». Ce champ lexical exprime la démission de la raison et de la responsabilité. Une affirmation qui ne laisse pas de place à une pensée réflexive. Il faut retrouver un peu de rationalité dans tout cela, une raison sensible, de bon sens, avec une once d’humilité.
»
@freinet 29.01.2022 | 17h18
«Oubli ! Merci pour cet article»
@Rfavre 06.04.2022 | 01h01
«Nous sommes de doux rêveurs. Toujours imprégné des comptes de nos enfances. Qu’est ce qu’il y a de pas clair dans le mot gouvernement? Gouvernement quoi? Qui? Gouverner pour quoi! Qui aime gouverner? Comment gouverner plus? Le peuple devient gênant, il fait perdre du temps et de l’énergie avec ses questionnements, ses besoins, ses demandes. Le peuple doit être gouverner de façon à ce qu’il marche comme un seul homme. La chine a bientôt réussi pourquoi pas nous? Mais comment? Un bon coup de massue? Oui étourdir, désorienter, éliminer tous repères, toutes valeurs et le tours est joué. Le peuple sombre dans l’anxiété et on le rassure en lui montrant le chemin. Fini les questions. Quelle trip la gouvernance totalitaire! Enfin la voie libre vers la toute puissance! Qui parlait de gouvernance partagée? Les p’tits suisses?! C’est qui ceux là? Allez courage, on va bien finir par accepter la réalité de ce monde. »