Culture /
Le petit pays où le temps s’arrêta
Dans son premier roman, enfin traduit en français, le romancier biélorusse Sacha Filipenko met en scène l’état comateux de son pays, piégé dans une faille temporelle par un président autocrate et nostalgique de l’URSS. Ecrit en 2016, «Un fils perdu» était alors un cri d’alarme. A la lumière de ces deux dernières années, c’est désormais un appel tristement actuel et teinté de désespoir contre la résignation politique, et un hymne tendre à la société civile.
Marie Céhère
B
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