Culture / Pour les amateurs et les amatrices de code
«Le code Twyford», Janice Hallett, Editions Denoël, 464 pages.
Janice Hallett, journaliste et scénariste, a débuté l’écriture de thriller en 2021 et The Twyford Code est son deuxième roman, sauf erreur le seul traduit en français pour l’instant, mais sans doute pas le dernier – il y en a cinq en anglais. L’histoire est intéressante. Edith Twyford, personnage de fiction, était une romancière ayant écrit une fameuse série jeunesse, La Clique des six, qui ressemble beaucoup à celle, bien réelle, du Club des cinq d’Enid Blyton. Steven Smith, lui, vient de sortir de prison où il a purgé une longue peine pour un braquage qui a mal tourné. Il se souvient de son enfance chaotique, du livre d’Edith Twyford trouvé comme par magie dans un bus, puis de la disparition de son institutrice lors d’une excursion sur les traces de l’autrice morte et bannie des programmes scolaires. Se pourrait-il qu’un code secret, en lien avec la Seconde guerre mondiale, soit contenu dans les aventures de la Clique des six? La grande trouvaille de ce roman est stylistique. Steven Smith ne sait pas écrire, aussi enregistre-t-il ses réflexions et ses conversations sur un téléphone portable. Le livre est donc entièrement fait des retranscriptions de ses fichiers audios par une intelligence artificielle, laquelle ne reconnaît bien sûr pas tous les mots. Voilà qui donne une dimension peu banale au récit qui, du coup, en devient très attrayant.
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