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Culture / La vie aventureuse d’un espion soviétique


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«Abbiate père et fils», Les Cahiers de Sept, 48 pages.



Dans la nuit du 4 au 5 septembre 1937, la police vaudoise découvre le corps d’un homme criblé de balles à Pully. C’est celui d’un ancien membre du Komintern (Internationale communiste) ayant rompu avec Staline pour se rapprocher de Trotski. L’enquête de la police mène jusqu’à une chambre de l’Hôtel de la Paix, à Lausanne, que vient de quitter précipitamment un couple suspect. Dans une valise, les policiers découvrent un pardessus dont une étiquette porte le nom de R. Abbiate. Ce récit du journaliste Frédéric Laurent suit la trace de Roland Abbiate, de sa naissance à sa mort. Cette plongée dans le monde de l’espionnage soviétique des années 1930 et des purges staliniennes mène le lecteur de Londres à New York, en passant par la Suisse, l’Espagne, Moscou, Mexico, Monaco… Le père de Roland Abbiate est un violoniste virtuose, né à Monaco, professeur ensuite au Conservatoire de Saint-Pétersbourg avant de revenir à Monaco en 1920. Son fil Roland, lui, travaille dans l’hôtellerie avant de partir pour les Etats-Unis où il fera de la prison pour contrebande d’alcool. C’est sa sœur, restée en URSS, qui l’entrainera ensuite dans une fructueuse carrière d’espion soviétique. Abbiate père et fils se lit comme un roman d’espionnage, sauf que tous les personnages ont existé. Ce cahier Sept ne coûte que sept francs, et celles et ceux qui préfèrent le mode audio peuvent en écouter le texte au moyen de l’appli Sept et en scannant la couverture.


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