Culture

Olivier Norek est capitaine de la police judiciaire française, «en disponibilité» depuis 2013, alors qu'il publiait son premier roman policier et que le succès littéraire lui tendait les bras. De roman en roman – il en a publié six, il s’est affirmé comme un très bon auteur de thriller social. Le personnage principal de son dernier livre, paru chez Pocket fin 2021, ne croit pas à l’écologie molle, celle qu’on théorise bien au chaud, pantoufles aux pieds. «L’écologie sans révolution, c’est du jardinage», explique-t-il au policier et à la psychologue chargés de négocier avec lui l’arrêt de ses actions violentes – il a notamment enlevé le PDG de Total, demandant que l’entreprise cesse ses activités polluantes en échange de sa libération. L’intrigue policière est entrecoupée de scènes montrant les effets du réchauffement climatique, et ce n’est vraiment pas réjouissant. «Vous pensiez qu’on allait faire des sit-in et chanter des chansons pour la planète encore combien de temps?», demande Solal, ancien soldat des forces spéciales reconverti dans la lutte armée pour l’écologie. Bonne question.