Culture / Cochon sans être vulgaire
«Les contes de la lune rose», Chario Spirale et Xavier Bouyssou, Editions Le Monte-en-l’Air, 184 pages.
Trente-neuvième volume de la collection BD-CUL, Les contes de la lune rose réunissent deux dessinateurs aux traits bien différents mais pareillement inspirés par le sexe. «La lune rose est un phénomène astronomique rare, un alignement de planètes qui donne à la lune une teinte rose pâle», expliquent-ils, précisant que son effet est d’augmenter le désir et la vigueur chez les humains. Ils alternent ensuite les contes, plus lubriques les uns que les autres. Il y a par exemple une rencontre dans des pissotières publiques avec les Daft Punk dont l’un souhaite se faire sodomiser sauf que son anus ressemble à un coupe cigare. Il y a l’histoire de La Puste du Roy qui, en 1793, se fait couper la tête par les révolutionnaires après avoir forniqué avec toute la cour, observée par un voyeur mal formé physiquement bien qu’étant le vrai roi, dissimulé dans les couloirs secrets de Versaille. Il y a La suceuse de Chti, Le chorégraphe du sexe, ou encore cette incroyable bien qu’actuelle histoire d’un homme qui créé un robot à son image afin de pouvoir choser avec lui-même. C’est bien cochon sans être vulgaire, ce qui est un équilibrisme pas donné à tout le monde.
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