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Culture / C’est sexuel


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«Sex education», saison 3, Laurie Nunn, Netflix, 8 épisodes.



Voilà une série bien réalisée, avec de beaux décors, une mise en scène efficace et des personnages bien définis. Otis, adolescent anglais, a tout à la fois une mère sexologue et des difficultés avec sa sexualité, ne parvenant même pas à se masturber. Dans la première saison, il ouvre un cabinet clandestin de sexologie pour ses camarades d’école. Bref, la sexualité est au cœur des intrigues. Les sexualités, devrait-on dire, puisque chacun, et chacune, des personnages l’aborde à sa manière. C’est le «message» des deux premières saisons: le sexe est bon, il peut être expérimenté de diverses manières, avec diverses personnes. Ça fait plaisir à entendre et à voir, ça détend (sans mauvais jeu de mots). Dans cette troisième saison, les choses se compliquent avec l’arrivée d’une nouvelle proviseure à l’école qui va vouloir y faire régner son ordre moral à elle: la réussite sociale. Ça se complique aussi dans la vie privée des personnages. Bref, si la dialectique entre morale et liberté sexuelle était assez simpliste dans les deux premières saisons, elle devient plus intense dans celle-ci, on ne va pas s’en plaindre. Il faut encore dire que Gillian Anderson, qui incarne la mère d’Otis, est formidablement attirante.

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