Média indocile – nouvelle formule

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Le journal économique «Les Echos» nous ouvre les yeux. Le Maroc n’est pas, ou pas seulement, celui de nos souvenirs ensoleillés, des charmes de Marrakech. On ne l’a pas vu venir. Et pourtant il est devenu une puissance industrielle qui compte.



D’abord par sa production d’automobiles. Renault s’est installé à Tanger en 2007. Aujourd’hui il en sort 255’000 voitures par an, surtout des Dacia Sandero. Neuf sur dix sont exportées, principalement en Europe via l’Espagne, à 45 minutes de là en ferry. Pourquoi ce succès? Il est dû à une main d'œuvre abondante, qualifiée, dure à la tâche… et bon marché (300 euros par mois). Et ce n’est pas tout. Le groupe a ouvert une usine à Kenitra. Elle produira cette année 150’000 Peugeot 208 et 30’000 Citroen AMI. Au total le Maroc devrait produire dans un proche avenir 700’000 véhicules par an, soit la moitié de la production française en 2022. Sans compter les fabriques de composants destinés à l’Europe. Le secteur occupe déjà 220’000 emplois. «C’est la seule réussite industrielle de cette ampleur en Afrique, un cas d’école que les autres pays regardent avec envie», affirme Patrick Dupoux, du Boston Consulting Group.

Les autorités marocaines se lancent aussi dans un nouveau défi: attirer des «gigafactories» de batteries. Elles comptent pour cela sur un mix énergétique favorable, avec déjà 40% d’énergie verte, comme en témoignent les éoliennes qui tournent sur les hauteurs de Tanger.


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